un article dans le figaro d'aujourd'hui
et ça continue encore et encore.....
Le parquet de Pontoise a chargé l'Inspection générale de la police nationale de faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles deux hommes ont perdu l'usage d'un œil samedi, en marge d'échauffourées entre jeunes et policiers.
Un an et demi après les émeutes de novembre 2007, qui avaient suivi la mort de deux adolescents tués dans la collision de leur moto avec une voiture de police, Villiers-le-Bel a de nouveau vécu, samedi soir, une flambée de violences. Plusieurs échauffourées ont éclaté entre jeunes et policiers, faisant cinq blessés légers parmi les forces de l'ordre et deux graves parmi les jeunes de la ville. Tout deux ont perdu l'usage d'un œil et l'un d'entre eux a porté plainte pour violences par personne dépositaire de l'autorité publique. Le parquet de Pontoise a saisi mardi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, la police des polices) pour savoir dans quelles circonstances Alexandre, 21 ans, et Bruno, 31 ans, ont été atteints.
Bruno et Alexandre, qui ont été entendus par la sûreté départementale lundi, affirment n'avoir rien à voir avec les jeunes qui ont pris à partie et caillassé les policiers. «Je veux qu'il soit entendu comme une victime, qu'il y ait une réelle investigation et pas qu'on parte du principe qu'il était opposé aux forces de l'ordre», a souligné l'avocate de Bruno. «J'étais en train de manger un sandwich avec mes amis [à l'occasion d'un anniversaire, ndlr] dans le quartier de la Cerisaie, de l'autre côté de la rue qui longe les Bleuets. On a vu les CRS arriver, ça a tout de suite commencé à tirer. Et d'un coup, j'ai été touché en pleine tête. Je suis tombé. Je n'ai pas trop vu ce qu'il s'est passé, je ne participais pas du tout», a témoigné Bruno au Parisien. Le chauffeur livreur, qui a été opéré mardi matin à la Pitié-Salpêtrière pour se faire enlever l'œil touché et le remplacer par une prothèse, pense avoir été victime d'une balle. Reste à savoir s'il s'agit d'une munition, un flash-ball ou un gomme-cogne.
Les incidents de samedi soir ont éclaté en trois endroits différents. Vers 21H25, une trentaine de CRS a été prise à partie par une trentaine de jeunes lors d'une patrouille sur la place du Midi. Les forces de l'ordre ont alors recouru à un tir de dispersion sans faire de dégâts ni de blessés. Une heure plus tard, des jeunes encapuchonnés et cagoulés ont jeté des bouteilles de verre et des pierres sur une autre patrouille de CRS qui remontait le boulevard Salvador-Allende, blessant deux policiers. Dix minutes plus tard, à 22H40, d'autres agents, appelés pour tapage nocturne, sont encerclés, allée des Bluets, par une centaine de jeunes qui leur ont lancé des bouteilles, des pavés et des éléments de barbecue. Des véhicules de la police sont endommagés et trois fonctionnaires sont cette fois touchés. L'un d'eux, blessé à la cuisse, à l'épaule et au pied s'est vu prescrire trois jours d'arrêt de travail.
Les affrontements entre jeunes et policiers sont réguliers à Villiers-le-Bel depuis les événements de 2007. En tout, les épisodes de violence de samedi n'ont pas duré plus d'une demi-heure chacun. C'est la confrontation allée des Bleuets qui a été la plus intense. «On pourrait penser que c'est un accident. Mais là, nous sommes quand même deux à être touchés au visage», a remarqué Bruno, qui «souhaite que les jeunes gardent leur calme». «Je ne veux pas de revanche. Je demande seulement justice. Qu'une enquête soit faite et que j'obtienne réparation», pointe-t-il
mercredi 13 mai 2009
jeudi 7 mai 2009
les policiers chauffent les manifestants
Voilà encore un bon exemple pour témoigner de la démarche responsable de certains policiers.
Je ne pense pas que tous les gardiens de la paix - une bien belle expression - partagent cette philosophie, mais voilà des attitudes pour le moins surprenantes.
l'article qui suit est tiré du figaro d'aujourd'hui:
"Selon Le Canard enchaîné, des membres de la compagnie de sécurisation de Paris ont délibérément fait monter la température à la fin du cortège du 1er Mai, pour attiser la violence et provoquer l'arrestation des casseurs. Interrogée par lefigaro.fr, la préfecture de police nie en bloc.
Des policiers en civil, encapuchonnés, baskets au pied, crânes rasés et bardés d'autocollants de manifestants, qui provoquent les gendarmes mobiles et «chauffent» les casseurs ? C'est la description que fait mercredi Le Canard enchaîné des membres de la compagnie de sécurisation de Paris, intervenue en fin de manifestation du 1er Mai.
Selon le récit de l'hebdomadaire satirique, il est un peu plus de 20 heures, place de la Bastille, quand des policiers en civil «volent au secours de leurs camarades zonards. Certains ont le visage masqué. Ils invectivent les gendarmes, les provoquent, prennent le reste de la foule à témoin…». La température monte d'un cran, des projectiles volent, et les interpellations se multiplient, «sauf pour la demi-douzaine de provocateurs qui réussissent à s'évaporer», remarque Le Canard enchaîné. Assurant disposer de photographies prouvant la véracité du récit, l'hebdomadaire affirme que pour chercher le flagrant-délit, la compagnie de sécurisation n'hésite plus à le provoquer, «comme ce 1er Mai à Paris», avant de «désigner aux ‘collègues' les jeunes à interpeller».
Selon Le Canard, la préfecture de police ne nie pas l'existence de ces «chauffeurs de manifs». Mais interrogée par lefigaro.fr, la conseillère technique du préfet de police de Paris oppose un «démenti absolument formel». «Dans les manifestations parisiennes, la compagnie de sécurisation effectue depuis 2003 un travail de surveillance, en civil comme en tenue, pour traquer les agressions violentes à l'encontre des manifestants pacifiques et des forces de l'ordre, explique Marie Lajus. En revanche, les affirmations du Canard enchaîné sont absolument acadabrantesques.» Et la chargée de communication de la préfecture de police de se demander pourquoi l'hebdomadaire ne publie pas dans ses colonnes les clichés dont il dit disposer.
Créées en 2003 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, les compagnies de sécurisation sont appelées à se développer dans des missions de sécurité publique. Depuis 2008, des unités ont d'ailleurs été mises en place en Seine-Saint-Denis, dans le Val-d'Oise, en Haute-Garonne ou encore dans le Bas-Rhin."
Syndicat de police versus commission de déontologie
La Loi n° 2000-494 du 6 juin 2000 porte création d'une Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). C’est une autorité administrative indépendante, chargée de veiller au respect de la déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité sur le territoire de la République.
Elle est composée de quatorze membres, nommés pour six ans :le président, nommé par décret du Président de la République ;deux sénateurs, désignés par le président de Sénat ;deux députés, désignés par le président de l'Assemblée nationale ;un conseiller d'Etat, désigné par le vice-président du Conseil d'Etat ;un magistrat hors hiérarchie de la Cour de cassation, désigné conjointement par le premier président de la Cour de cassation et par le procureur général de ladite cour ;un conseiller maître, désigné par le premier président de la Cour des comptes ;six personnalités qualifiées désignées par les autres membres de la Commission nationale de déontologie de la sécurité. Toute personne, victime ou témoin de faits dont elle estime qu’ils constituent un manquement aux règles de la déontologie, peut, par réclamation individuelle, demander que ces faits soient portés à la connaissance de la CNDS.
La commission recueille sur les faits toute information utile et elle remet chaque année au Président de la République et au Parlement un rapport rendu ensuite public sur les conditions d'exercice et les résultats de son activité.
La CNDS s’avère donc un instrument intéressant de contrôle. Il est possible d’en consulter le rapport en ligne à l’adresse suivante : http://www.cnds.fr/pages/presentation.html#
Les rapports sont intéressants à plusieurs titres. Sur plusieurs années, ils permettent d’envisager des cultures policières différentes entre la police et la gendarmerie. En outre, ils révèlent les comportements outranciers des syndicats policiers. Avant de lire les lignes qui suivent je veux rappeler que la CNDS est un organe de contrôle indépendant et républicain et dont la vocation est justement de garantir le respect des règles de la République. Voilà donc le traitement fait des instruments légaux de contrôle par des personnels dont la vocation est de servir l’Etat et les citoyens.
Paris, le 28 avril 2009
COMMUNIQUE DE PRESSE
SYNERGIEOFFICIERS
constate avec stupéfaction que le énième rapport de la CNDS est encore plus ahurissant que les précédents. Il tente de démontrer que la France est devenue un Etat policier où ses agents se livreraient sans vergogne à des actes odieux contre des mineurs innocents.
SYNERGIEOFFICIERS
regrette que ce rapport caricatural ne mette pas en parallèle la oixantaine de cas de cette nature prétendument allégués depuis 10 ans, soit une moyenne de 6 cas par an face à plus d’un million d’interventions annuelles de la Police !
SYNERGIEOFFICIERS
dénonce les conclusions délirantes de cette officine qui, au mépris des règles de présomption d’innocence, prétend extrapoler une tendance générale à partir d’une poignée de cas isolés traités d’une manière partiale, partielle et parcellaire.
SYNERGIEOFFICIERS
considère que la CNDS s’est définitivement décrédibilisée par ses déclarations outrancières mais aussi par ses recommandations grotesques qui témoignent d’une totale coupure avec le monde réel. En effet, comment préconiser que la Police privilégie une simple onvocation plutôt que l’interpellation des voyous mineurs impliqués pour moitié dans la délinquance violente et désormais les braquages ? Comment les membres éminents de la CNDS éviteront ils les fuites, les destructions de preuves et les représailles sur les victimes ?
SYNERGIEOFFICIERS
rappelle à ce cercle d’idéologues que chaque jour, dans des conditions de plus en plus difficiles, les policiers risquent leur vie pour la sécurité de nos concitoyens, notamment les plus faibles confinés dans les quartiers
sensibles, loin du 7 ème arrondissement de Paris, siège douillet de la CNDS.
SYNERGIEOFFICIERS
propose que la CNDS soit transférée aux Mureaux ou à la Courneuve, afin que ses représentants soient plus imprégnés de la réalité du terrain dont ils prétendent juger les protagonistes !
Le Bureau National
on se demande bien qui est grotesque et qui se décribilise.
DORMEZ TRANQILLE BONNES GENS VOTRE POLICE VEILLE
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déontologie syndicat police provocation
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