un article dans le figaro d'aujourd'hui
et ça continue encore et encore.....
Le parquet de Pontoise a chargé l'Inspection générale de la police nationale de faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles deux hommes ont perdu l'usage d'un œil samedi, en marge d'échauffourées entre jeunes et policiers.
Un an et demi après les émeutes de novembre 2007, qui avaient suivi la mort de deux adolescents tués dans la collision de leur moto avec une voiture de police, Villiers-le-Bel a de nouveau vécu, samedi soir, une flambée de violences. Plusieurs échauffourées ont éclaté entre jeunes et policiers, faisant cinq blessés légers parmi les forces de l'ordre et deux graves parmi les jeunes de la ville. Tout deux ont perdu l'usage d'un œil et l'un d'entre eux a porté plainte pour violences par personne dépositaire de l'autorité publique. Le parquet de Pontoise a saisi mardi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, la police des polices) pour savoir dans quelles circonstances Alexandre, 21 ans, et Bruno, 31 ans, ont été atteints.
Bruno et Alexandre, qui ont été entendus par la sûreté départementale lundi, affirment n'avoir rien à voir avec les jeunes qui ont pris à partie et caillassé les policiers. «Je veux qu'il soit entendu comme une victime, qu'il y ait une réelle investigation et pas qu'on parte du principe qu'il était opposé aux forces de l'ordre», a souligné l'avocate de Bruno. «J'étais en train de manger un sandwich avec mes amis [à l'occasion d'un anniversaire, ndlr] dans le quartier de la Cerisaie, de l'autre côté de la rue qui longe les Bleuets. On a vu les CRS arriver, ça a tout de suite commencé à tirer. Et d'un coup, j'ai été touché en pleine tête. Je suis tombé. Je n'ai pas trop vu ce qu'il s'est passé, je ne participais pas du tout», a témoigné Bruno au Parisien. Le chauffeur livreur, qui a été opéré mardi matin à la Pitié-Salpêtrière pour se faire enlever l'œil touché et le remplacer par une prothèse, pense avoir été victime d'une balle. Reste à savoir s'il s'agit d'une munition, un flash-ball ou un gomme-cogne.
Les incidents de samedi soir ont éclaté en trois endroits différents. Vers 21H25, une trentaine de CRS a été prise à partie par une trentaine de jeunes lors d'une patrouille sur la place du Midi. Les forces de l'ordre ont alors recouru à un tir de dispersion sans faire de dégâts ni de blessés. Une heure plus tard, des jeunes encapuchonnés et cagoulés ont jeté des bouteilles de verre et des pierres sur une autre patrouille de CRS qui remontait le boulevard Salvador-Allende, blessant deux policiers. Dix minutes plus tard, à 22H40, d'autres agents, appelés pour tapage nocturne, sont encerclés, allée des Bluets, par une centaine de jeunes qui leur ont lancé des bouteilles, des pavés et des éléments de barbecue. Des véhicules de la police sont endommagés et trois fonctionnaires sont cette fois touchés. L'un d'eux, blessé à la cuisse, à l'épaule et au pied s'est vu prescrire trois jours d'arrêt de travail.
Les affrontements entre jeunes et policiers sont réguliers à Villiers-le-Bel depuis les événements de 2007. En tout, les épisodes de violence de samedi n'ont pas duré plus d'une demi-heure chacun. C'est la confrontation allée des Bleuets qui a été la plus intense. «On pourrait penser que c'est un accident. Mais là, nous sommes quand même deux à être touchés au visage», a remarqué Bruno, qui «souhaite que les jeunes gardent leur calme». «Je ne veux pas de revanche. Je demande seulement justice. Qu'une enquête soit faite et que j'obtienne réparation», pointe-t-il
mercredi 13 mai 2009
jeudi 7 mai 2009
les policiers chauffent les manifestants
Voilà encore un bon exemple pour témoigner de la démarche responsable de certains policiers.
Je ne pense pas que tous les gardiens de la paix - une bien belle expression - partagent cette philosophie, mais voilà des attitudes pour le moins surprenantes.
l'article qui suit est tiré du figaro d'aujourd'hui:
"Selon Le Canard enchaîné, des membres de la compagnie de sécurisation de Paris ont délibérément fait monter la température à la fin du cortège du 1er Mai, pour attiser la violence et provoquer l'arrestation des casseurs. Interrogée par lefigaro.fr, la préfecture de police nie en bloc.
Des policiers en civil, encapuchonnés, baskets au pied, crânes rasés et bardés d'autocollants de manifestants, qui provoquent les gendarmes mobiles et «chauffent» les casseurs ? C'est la description que fait mercredi Le Canard enchaîné des membres de la compagnie de sécurisation de Paris, intervenue en fin de manifestation du 1er Mai.
Selon le récit de l'hebdomadaire satirique, il est un peu plus de 20 heures, place de la Bastille, quand des policiers en civil «volent au secours de leurs camarades zonards. Certains ont le visage masqué. Ils invectivent les gendarmes, les provoquent, prennent le reste de la foule à témoin…». La température monte d'un cran, des projectiles volent, et les interpellations se multiplient, «sauf pour la demi-douzaine de provocateurs qui réussissent à s'évaporer», remarque Le Canard enchaîné. Assurant disposer de photographies prouvant la véracité du récit, l'hebdomadaire affirme que pour chercher le flagrant-délit, la compagnie de sécurisation n'hésite plus à le provoquer, «comme ce 1er Mai à Paris», avant de «désigner aux ‘collègues' les jeunes à interpeller».
Selon Le Canard, la préfecture de police ne nie pas l'existence de ces «chauffeurs de manifs». Mais interrogée par lefigaro.fr, la conseillère technique du préfet de police de Paris oppose un «démenti absolument formel». «Dans les manifestations parisiennes, la compagnie de sécurisation effectue depuis 2003 un travail de surveillance, en civil comme en tenue, pour traquer les agressions violentes à l'encontre des manifestants pacifiques et des forces de l'ordre, explique Marie Lajus. En revanche, les affirmations du Canard enchaîné sont absolument acadabrantesques.» Et la chargée de communication de la préfecture de police de se demander pourquoi l'hebdomadaire ne publie pas dans ses colonnes les clichés dont il dit disposer.
Créées en 2003 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, les compagnies de sécurisation sont appelées à se développer dans des missions de sécurité publique. Depuis 2008, des unités ont d'ailleurs été mises en place en Seine-Saint-Denis, dans le Val-d'Oise, en Haute-Garonne ou encore dans le Bas-Rhin."
Syndicat de police versus commission de déontologie
La Loi n° 2000-494 du 6 juin 2000 porte création d'une Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). C’est une autorité administrative indépendante, chargée de veiller au respect de la déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité sur le territoire de la République.
Elle est composée de quatorze membres, nommés pour six ans :le président, nommé par décret du Président de la République ;deux sénateurs, désignés par le président de Sénat ;deux députés, désignés par le président de l'Assemblée nationale ;un conseiller d'Etat, désigné par le vice-président du Conseil d'Etat ;un magistrat hors hiérarchie de la Cour de cassation, désigné conjointement par le premier président de la Cour de cassation et par le procureur général de ladite cour ;un conseiller maître, désigné par le premier président de la Cour des comptes ;six personnalités qualifiées désignées par les autres membres de la Commission nationale de déontologie de la sécurité. Toute personne, victime ou témoin de faits dont elle estime qu’ils constituent un manquement aux règles de la déontologie, peut, par réclamation individuelle, demander que ces faits soient portés à la connaissance de la CNDS.
La commission recueille sur les faits toute information utile et elle remet chaque année au Président de la République et au Parlement un rapport rendu ensuite public sur les conditions d'exercice et les résultats de son activité.
La CNDS s’avère donc un instrument intéressant de contrôle. Il est possible d’en consulter le rapport en ligne à l’adresse suivante : http://www.cnds.fr/pages/presentation.html#
Les rapports sont intéressants à plusieurs titres. Sur plusieurs années, ils permettent d’envisager des cultures policières différentes entre la police et la gendarmerie. En outre, ils révèlent les comportements outranciers des syndicats policiers. Avant de lire les lignes qui suivent je veux rappeler que la CNDS est un organe de contrôle indépendant et républicain et dont la vocation est justement de garantir le respect des règles de la République. Voilà donc le traitement fait des instruments légaux de contrôle par des personnels dont la vocation est de servir l’Etat et les citoyens.
Paris, le 28 avril 2009
COMMUNIQUE DE PRESSE
SYNERGIEOFFICIERS
constate avec stupéfaction que le énième rapport de la CNDS est encore plus ahurissant que les précédents. Il tente de démontrer que la France est devenue un Etat policier où ses agents se livreraient sans vergogne à des actes odieux contre des mineurs innocents.
SYNERGIEOFFICIERS
regrette que ce rapport caricatural ne mette pas en parallèle la oixantaine de cas de cette nature prétendument allégués depuis 10 ans, soit une moyenne de 6 cas par an face à plus d’un million d’interventions annuelles de la Police !
SYNERGIEOFFICIERS
dénonce les conclusions délirantes de cette officine qui, au mépris des règles de présomption d’innocence, prétend extrapoler une tendance générale à partir d’une poignée de cas isolés traités d’une manière partiale, partielle et parcellaire.
SYNERGIEOFFICIERS
considère que la CNDS s’est définitivement décrédibilisée par ses déclarations outrancières mais aussi par ses recommandations grotesques qui témoignent d’une totale coupure avec le monde réel. En effet, comment préconiser que la Police privilégie une simple onvocation plutôt que l’interpellation des voyous mineurs impliqués pour moitié dans la délinquance violente et désormais les braquages ? Comment les membres éminents de la CNDS éviteront ils les fuites, les destructions de preuves et les représailles sur les victimes ?
SYNERGIEOFFICIERS
rappelle à ce cercle d’idéologues que chaque jour, dans des conditions de plus en plus difficiles, les policiers risquent leur vie pour la sécurité de nos concitoyens, notamment les plus faibles confinés dans les quartiers
sensibles, loin du 7 ème arrondissement de Paris, siège douillet de la CNDS.
SYNERGIEOFFICIERS
propose que la CNDS soit transférée aux Mureaux ou à la Courneuve, afin que ses représentants soient plus imprégnés de la réalité du terrain dont ils prétendent juger les protagonistes !
Le Bureau National
on se demande bien qui est grotesque et qui se décribilise.
DORMEZ TRANQILLE BONNES GENS VOTRE POLICE VEILLE
Libellés :
déontologie syndicat police provocation
lundi 27 avril 2009
éthique et toc!
les motivations d'un engagement dans la police sont intimes. Pour ma part j'ai tendance à penser qu'elles sont liées au sens du bien commun. Or, en ces temps de crise, il apparaît que des moteurs différents peuvent avoir une influence sur la motivation à servir. Tout de même voilà des propos assez surprenants.
ces mots proviennent d'un tract édité le 8 avril 2009 par le syndicat indépendant des commissaires de police.
" Paris, le 8 avril 2009
PROTOCOLE ADDITIONNEL CORPS ET CARRIERES :
CE QUE CELA VA CHANGER CONCRETEMENT POUR VOUS !
Voici les principales mesures du protocole additionnel ayant des incidences
concrètes. Le texte intégral est consultable sur notre site www.commissaires.fr.
L’amélioration des déroulements de carrière :
La déflation globale du corps, passant de 1.770 postes au 01/01/09 à 1.731
au 31/12/2012, s’accompagnera d’un repyramidage :
le nombre de postes de commissaires divisionnaires évolue à la hausse, passant de 614 à 710 (au rythme de 23 postes supplémentaires par an). Parallèlement, le nombre de commissaires du premier grade diminuera de 1.025 à 890 conformément au « protocole d’accord sur la réforme des corps et carrières » du 17 juin 2004.
Il est à noter que l’idée initialement émise de réduire de 9 à 7 ans la durée
d’ancienneté pour accéder au grade de divisionnaire, à laquelle le SICP s’était
opposé, n’a pas été retenue. La durée moyenne de passage à ce grade est encore de
l’ordre de 15 ans, ce qui rend une telle mesure inutile voire dangereuse à court terme. De plus, l’incidence, à moyen terme, de l’allongement de la durée d’activité jusqu’à 65 ans, à partir de 2010, est encore mal connue mais risque de se faire sentir en terme de ralentissement d’avancement pour nos collègues. La durée moyenne de passage au grade de divisionnaire ne diminuera donc pas significativement.
Pour les hauts fonctionnaires : sans modifier le nombre global de postes de hauts fonctionnaires (119), le protocole additionnel rééquilibre la proportion IG/CG en passant d’un ratio 20/80 à un ratio 25/75. Concrètement, le nombre de postes d’IG augmente de 24 à 30, et celui de CG baisse de 95 à 89. En parallèle, ces emplois fonctionnels deviennent des grades fonctionnels (avec possibilité de titularisation au bout d’un an d’exercice de la fonction). Une liste de fonctions correspondant à ces grades sera établie, et l’accès au grade de CG sera conditionné à l’obtention d’un diplôme délivré par l’INHES à l’issue d’une formation.
Pour ceux d’entre nous qui n’auront pas la chance d’atteindre ces sommets, un échelon fonctionnel « hors échelle B bis » est créé, contingenté dans un premier temps à hauteur de 25 postes (une extension ultérieure du nombre de postes est prévue chaque année, l’ensemble de la parité syndicale y étant favorable). Cet échelon n’est pas pour autant bloquant et pourra permettre de dérouler normalement sa carrière en accédant éventuellement aux grades supérieurs.
Enfin, pour éviter de plafonner dans le premier grade, un 10ème échelon est créé, contingenté à hauteur de 80 postes, et également non bloquant.
Pour l’accompagnement de la mobilité, il est notamment, prévu une expérimentation dès 2009 de la prise en charge des frais de déménagement sur la base de devis préalables.
Ce dispositif fait partie des revendications récurrentes du SICP qui a toujours réclamé avec insistance des mesures d’accompagnement de la mobilité que seul le corps de conception et de direction supporte dans la police nationale. Cette mesure constitue donc une avancée intéressante qui méritera d’être suivie avec attention et largement complétée à l’avenir, nous l’espérons.
La réforme du régime indemnitaire :
Une revalorisation de 30% de l’allocation de service d’ici 2012. , selon l’échéancier suivant 20% dès le 1er juillet 2009 5% supplémentaires au 01/01/2011 5% supplémentaires au 01/01/2012
plus 332 euros pou un cp 6 ème échelon, plus 591 euros pour un IG. Rappelons que l’allocation de service, créée en 1996, n’avait été revalorisée jusqu’à présent qu’une seule fois de 10%, le 23 novembre 2006, soit le jour même des dernières élections professionnelles ! Le pluralisme syndical aura donc permis d’obtenir le triple de la seule revalorisation jamais obtenue dans l’histoire du corps.
A compter du 1er janvier 2010, notre régime indemnitaire va être revu « à titre expérimental », avec la création d’une Indemnité de Responsabilité et de Performance (IRP).
Concrètement, cette IRP se composera de 3 niveaux cumulatifs :
un taux de base (par grade et échelon) correspondant à l’allocation de service revalorisée, que tous les commissaires toucheront.
un niveau supplémentaire variable pouvant être modulé jusqu’à 140% du taux de base, lié aux résultats : atteinte d’objectifs, manière de servir, sujétions particulières (ex : exercice d’un intérim…)
Cette modulation, qui concernera 30% d’entre nous, connaîtra en réalité deux paliers contingentés :
- 20% des commissaires pourront bénéficier d’un taux à 120%
- et 10% bénéficieront d’un taux à 140%.
Dans un souci d’équité, nous souhaitions des paliers plus progressifs et pouvant toucher un plus grand nombre de collègues : cela n’a pas été retenu. En revanche, nous avons obtenu :
- que les directeurs tiennent autant que possible compte de la répartition par grade et par échelon dans la désignation des bénéficiaires. Cette demande vise à éviter les errements comparables à ceux constatés lors de la distribution de la NBI, cette dernière n’ayant finalement été distribuée de manière généreuse qu’aux grades sommitaux ;
- que cette liste de bénéficiaires puisse être révisée semestriellement, et non annuellement (permettant ainsi de mieux répartir sur l’année les bénéficiaires ou de tenir compte des situations changeantes : mutations, intérims…) ;
- enfin, qu’un comité d’orientation et d’évaluation soit créé qui devra
rendre compte devant la parité syndicale des modalités d’attribution
de cette part variable.
un niveau fonctionnel lié à la seule difficulté du poste sans condition, qui concernera 250 d’entre nous, avec là encore deux cas :
- sur 150 postes « très difficiles » le taux de base sera automatiquement majoré de 40% ;
- sur 100 postes « difficiles » le taux de base sera automatiquement majoré de 20%.
Ce dispositif se substitue à l’ancienne formule de contractualisation qui disparaît. La liste des 250 postes concernés sera définie par arrêté. Ainsi, concrètement, un collègue affecté sur un poste classé « très difficile » touchera, quoi qu’il arrive, une allocation de service majorée de 40%, sans condition d’objectifs. Et il pourra, si son directeur le désigne au titre de la part variable, bénéficier d’une majoration complémentaire de 20 ou de 40% sans pour autant empiéter sur les quotas de postes prévus pour la modulation de la part variable.
***
Comme vous le voyez, ce dispositif comporte des avancées non négligeables permettant de faire bénéficier le plus grand nombre d’avantages statutaires substantiels, sans pour autant tomber dans un égalitarisme stérile -la pénibilité des postes étant prise en compte- tout en évitant le règne de l’arbitraire. Certes, la part variable de l’IRP peut être source d’iniquité (d’autant que les montants ne sont pas négligeables). Les dispositions que nous avons réussi à imposer (répartition proportionnelle par grade et échelon, semestrialité, comité d’orientation et d’évaluation…) seront des garde-fous minimums : notre vigilance, sur laquelle vous pouvez compter, les complètera !
Maintenant, chers collègues, à vos calculettes !
Le Bureau National"
ces mots proviennent d'un tract édité le 8 avril 2009 par le syndicat indépendant des commissaires de police.
" Paris, le 8 avril 2009
PROTOCOLE ADDITIONNEL CORPS ET CARRIERES :
CE QUE CELA VA CHANGER CONCRETEMENT POUR VOUS !
Voici les principales mesures du protocole additionnel ayant des incidences
concrètes. Le texte intégral est consultable sur notre site www.commissaires.fr.
L’amélioration des déroulements de carrière :
La déflation globale du corps, passant de 1.770 postes au 01/01/09 à 1.731
au 31/12/2012, s’accompagnera d’un repyramidage :
le nombre de postes de commissaires divisionnaires évolue à la hausse, passant de 614 à 710 (au rythme de 23 postes supplémentaires par an). Parallèlement, le nombre de commissaires du premier grade diminuera de 1.025 à 890 conformément au « protocole d’accord sur la réforme des corps et carrières » du 17 juin 2004.
Il est à noter que l’idée initialement émise de réduire de 9 à 7 ans la durée
d’ancienneté pour accéder au grade de divisionnaire, à laquelle le SICP s’était
opposé, n’a pas été retenue. La durée moyenne de passage à ce grade est encore de
l’ordre de 15 ans, ce qui rend une telle mesure inutile voire dangereuse à court terme. De plus, l’incidence, à moyen terme, de l’allongement de la durée d’activité jusqu’à 65 ans, à partir de 2010, est encore mal connue mais risque de se faire sentir en terme de ralentissement d’avancement pour nos collègues. La durée moyenne de passage au grade de divisionnaire ne diminuera donc pas significativement.
Pour les hauts fonctionnaires : sans modifier le nombre global de postes de hauts fonctionnaires (119), le protocole additionnel rééquilibre la proportion IG/CG en passant d’un ratio 20/80 à un ratio 25/75. Concrètement, le nombre de postes d’IG augmente de 24 à 30, et celui de CG baisse de 95 à 89. En parallèle, ces emplois fonctionnels deviennent des grades fonctionnels (avec possibilité de titularisation au bout d’un an d’exercice de la fonction). Une liste de fonctions correspondant à ces grades sera établie, et l’accès au grade de CG sera conditionné à l’obtention d’un diplôme délivré par l’INHES à l’issue d’une formation.
Pour ceux d’entre nous qui n’auront pas la chance d’atteindre ces sommets, un échelon fonctionnel « hors échelle B bis » est créé, contingenté dans un premier temps à hauteur de 25 postes (une extension ultérieure du nombre de postes est prévue chaque année, l’ensemble de la parité syndicale y étant favorable). Cet échelon n’est pas pour autant bloquant et pourra permettre de dérouler normalement sa carrière en accédant éventuellement aux grades supérieurs.
Enfin, pour éviter de plafonner dans le premier grade, un 10ème échelon est créé, contingenté à hauteur de 80 postes, et également non bloquant.
Pour l’accompagnement de la mobilité, il est notamment, prévu une expérimentation dès 2009 de la prise en charge des frais de déménagement sur la base de devis préalables.
Ce dispositif fait partie des revendications récurrentes du SICP qui a toujours réclamé avec insistance des mesures d’accompagnement de la mobilité que seul le corps de conception et de direction supporte dans la police nationale. Cette mesure constitue donc une avancée intéressante qui méritera d’être suivie avec attention et largement complétée à l’avenir, nous l’espérons.
La réforme du régime indemnitaire :
Une revalorisation de 30% de l’allocation de service d’ici 2012. , selon l’échéancier suivant 20% dès le 1er juillet 2009 5% supplémentaires au 01/01/2011 5% supplémentaires au 01/01/2012
plus 332 euros pou un cp 6 ème échelon, plus 591 euros pour un IG. Rappelons que l’allocation de service, créée en 1996, n’avait été revalorisée jusqu’à présent qu’une seule fois de 10%, le 23 novembre 2006, soit le jour même des dernières élections professionnelles ! Le pluralisme syndical aura donc permis d’obtenir le triple de la seule revalorisation jamais obtenue dans l’histoire du corps.
A compter du 1er janvier 2010, notre régime indemnitaire va être revu « à titre expérimental », avec la création d’une Indemnité de Responsabilité et de Performance (IRP).
Concrètement, cette IRP se composera de 3 niveaux cumulatifs :
un taux de base (par grade et échelon) correspondant à l’allocation de service revalorisée, que tous les commissaires toucheront.
un niveau supplémentaire variable pouvant être modulé jusqu’à 140% du taux de base, lié aux résultats : atteinte d’objectifs, manière de servir, sujétions particulières (ex : exercice d’un intérim…)
Cette modulation, qui concernera 30% d’entre nous, connaîtra en réalité deux paliers contingentés :
- 20% des commissaires pourront bénéficier d’un taux à 120%
- et 10% bénéficieront d’un taux à 140%.
Dans un souci d’équité, nous souhaitions des paliers plus progressifs et pouvant toucher un plus grand nombre de collègues : cela n’a pas été retenu. En revanche, nous avons obtenu :
- que les directeurs tiennent autant que possible compte de la répartition par grade et par échelon dans la désignation des bénéficiaires. Cette demande vise à éviter les errements comparables à ceux constatés lors de la distribution de la NBI, cette dernière n’ayant finalement été distribuée de manière généreuse qu’aux grades sommitaux ;
- que cette liste de bénéficiaires puisse être révisée semestriellement, et non annuellement (permettant ainsi de mieux répartir sur l’année les bénéficiaires ou de tenir compte des situations changeantes : mutations, intérims…) ;
- enfin, qu’un comité d’orientation et d’évaluation soit créé qui devra
rendre compte devant la parité syndicale des modalités d’attribution
de cette part variable.
un niveau fonctionnel lié à la seule difficulté du poste sans condition, qui concernera 250 d’entre nous, avec là encore deux cas :
- sur 150 postes « très difficiles » le taux de base sera automatiquement majoré de 40% ;
- sur 100 postes « difficiles » le taux de base sera automatiquement majoré de 20%.
Ce dispositif se substitue à l’ancienne formule de contractualisation qui disparaît. La liste des 250 postes concernés sera définie par arrêté. Ainsi, concrètement, un collègue affecté sur un poste classé « très difficile » touchera, quoi qu’il arrive, une allocation de service majorée de 40%, sans condition d’objectifs. Et il pourra, si son directeur le désigne au titre de la part variable, bénéficier d’une majoration complémentaire de 20 ou de 40% sans pour autant empiéter sur les quotas de postes prévus pour la modulation de la part variable.
***
Comme vous le voyez, ce dispositif comporte des avancées non négligeables permettant de faire bénéficier le plus grand nombre d’avantages statutaires substantiels, sans pour autant tomber dans un égalitarisme stérile -la pénibilité des postes étant prise en compte- tout en évitant le règne de l’arbitraire. Certes, la part variable de l’IRP peut être source d’iniquité (d’autant que les montants ne sont pas négligeables). Les dispositions que nous avons réussi à imposer (répartition proportionnelle par grade et échelon, semestrialité, comité d’orientation et d’évaluation…) seront des garde-fous minimums : notre vigilance, sur laquelle vous pouvez compter, les complètera !
Maintenant, chers collègues, à vos calculettes !
Le Bureau National"
mardi 21 avril 2009
c'est n'être bon à rien de n'être bon qu'à soi
Voilà les propos d'un éthicien récupérés sur le site de "Marianne". Cela m'a permis de découvrir une nouvelle profession celle d'éthicien (il serait intéressant de réfléchir à ce qui conditionne la naissance de cette nouvelle expertise). Si je ne partage pas tous ses points de vue, je trouve l'article intéressant et la devise de Voltaire, utilisée en guise de préambule, replace bien à mon sens la notion d'intérêt général.
"«C’est n’être bon à rien de n’être bon qu’à soi.» (Voltaire)
Il faut «moraliser» le système, c’est la rengaine du moment. Et si la morale n’avait rien à faire dans cette histoire? Et si c’est d’éthique dont nos dirigeants manquaient cruellement ? Michel Le Net, auteur d’un «Bréviaire de l’éthicien», lui fait très clairement la différence entre ces deux notions.
Michel Le Net a travaillé dans les années 1970 aux côtés de Pierre Messmer et de Simone Veil sur des sujets aussi différents que la sécurité routière, la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme. Au début des années 1990, il fonde le Cercle d’Ethique des affaires, une structure associative qui regroupe près de 120 adhérents dont certains dirigeants d’entreprises du CAC 40 et dont le but est de faire progresser l'idée d'une éthique managériale. Il vient de publier un Bréviaire de l’éthicien, un ouvrage qui regroupe plusieurs centaines de citations (voir extraits ci-dessous) et qui mériterait d’atterrir entre les mains de tous les dirigeants économiques et politiques…
Marianne2.fr : En ce moment, on nous répète jusqu'à plus soif qu’il faut « moraliser » le système. L’expression doit vous faire sourire, vous qui faites parfaitement la distinction entre la « morale » et l’« éthique » ?
Michel Le Net : Ce sont deux termes fondamentalement différents. L’éthique traite des actes, la morale relève des mots. L’éthique, c’est le faire. La morale, c’est le dire. L’éthique précède la morale comme les actes précèdent les mots.
Ceux qui en appellent à la moralisation de la vie financière oublient que les gouvernements ont édité des règles et que l’arsenal législatif est à notre disposition. Les systèmes pour prévenir la corruption existent depuis dix ans dans les banques. Ce qui manque, c’est la volonté politique de faire, d’aller plus loin. C’est la règle des « 3 C » : « Convaincre », « Contrôler » et « Contraindre ». Le troisième volet de cette règle n’est pas appliqué. Il suffit de l’appliquer.
Est-ce que cette crise que nous vivons ne serait donc pas finalement une crise de l’éthique, une crise du « faire » ?
Depuis que nous sommes entrés dans cette crise — qui est moins une crise qu’une rupture d’évolution — nous sommes noyés d’informations, de déclarations péremptoires. Tous les experts de la planète nous expliquent pourquoi nous connaissons cette situation et quand nous allons en sortir. Mais ce qui est inquiétant, c’est de constater qu’à chaque fois, les mêmes circonstances ont conduit aux mêmes effets : comment se fait-il que nous n’ayons pas su tirer profit des expériences passées ?
Ce qui m’amène à croire à la notion de « plafond de verre » : nous avons peut-être la capacité de réfléchir que jusqu’à un certain niveau. La question est donc de savoir comment élever le niveau de ce « plafond de verre ». J’accorde pour ma part beaucoup d’importance au comportement individuel. Si seulement nous avions des présidents qui donnent l’impression de comprendre la réalité des choses, qui ont un comportement de modestie appliquée, et pas cette étrangeté — je ne veux surtout pas personnaliser — que peut être un président « bling bling ». Je crois beaucoup à la modestie de la représentation nationale qui induit chez les citoyens un comportement analogue. Si le Président, ses ministres, les parlementaires annonçaient une réduction de 10% pour se mettre au diapason, un vent de compréhension soufflerait sur le pays. Ce qu’on doit attendre de nos dirigeants, c’est un comportement en phase avec les attentes du moment. C’est ça l’exemplarité. "
"«C’est n’être bon à rien de n’être bon qu’à soi.» (Voltaire)
Il faut «moraliser» le système, c’est la rengaine du moment. Et si la morale n’avait rien à faire dans cette histoire? Et si c’est d’éthique dont nos dirigeants manquaient cruellement ? Michel Le Net, auteur d’un «Bréviaire de l’éthicien», lui fait très clairement la différence entre ces deux notions.
Michel Le Net a travaillé dans les années 1970 aux côtés de Pierre Messmer et de Simone Veil sur des sujets aussi différents que la sécurité routière, la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme. Au début des années 1990, il fonde le Cercle d’Ethique des affaires, une structure associative qui regroupe près de 120 adhérents dont certains dirigeants d’entreprises du CAC 40 et dont le but est de faire progresser l'idée d'une éthique managériale. Il vient de publier un Bréviaire de l’éthicien, un ouvrage qui regroupe plusieurs centaines de citations (voir extraits ci-dessous) et qui mériterait d’atterrir entre les mains de tous les dirigeants économiques et politiques…
Marianne2.fr : En ce moment, on nous répète jusqu'à plus soif qu’il faut « moraliser » le système. L’expression doit vous faire sourire, vous qui faites parfaitement la distinction entre la « morale » et l’« éthique » ?
Michel Le Net : Ce sont deux termes fondamentalement différents. L’éthique traite des actes, la morale relève des mots. L’éthique, c’est le faire. La morale, c’est le dire. L’éthique précède la morale comme les actes précèdent les mots.
Ceux qui en appellent à la moralisation de la vie financière oublient que les gouvernements ont édité des règles et que l’arsenal législatif est à notre disposition. Les systèmes pour prévenir la corruption existent depuis dix ans dans les banques. Ce qui manque, c’est la volonté politique de faire, d’aller plus loin. C’est la règle des « 3 C » : « Convaincre », « Contrôler » et « Contraindre ». Le troisième volet de cette règle n’est pas appliqué. Il suffit de l’appliquer.
Est-ce que cette crise que nous vivons ne serait donc pas finalement une crise de l’éthique, une crise du « faire » ?
Depuis que nous sommes entrés dans cette crise — qui est moins une crise qu’une rupture d’évolution — nous sommes noyés d’informations, de déclarations péremptoires. Tous les experts de la planète nous expliquent pourquoi nous connaissons cette situation et quand nous allons en sortir. Mais ce qui est inquiétant, c’est de constater qu’à chaque fois, les mêmes circonstances ont conduit aux mêmes effets : comment se fait-il que nous n’ayons pas su tirer profit des expériences passées ?
Ce qui m’amène à croire à la notion de « plafond de verre » : nous avons peut-être la capacité de réfléchir que jusqu’à un certain niveau. La question est donc de savoir comment élever le niveau de ce « plafond de verre ». J’accorde pour ma part beaucoup d’importance au comportement individuel. Si seulement nous avions des présidents qui donnent l’impression de comprendre la réalité des choses, qui ont un comportement de modestie appliquée, et pas cette étrangeté — je ne veux surtout pas personnaliser — que peut être un président « bling bling ». Je crois beaucoup à la modestie de la représentation nationale qui induit chez les citoyens un comportement analogue. Si le Président, ses ministres, les parlementaires annonçaient une réduction de 10% pour se mettre au diapason, un vent de compréhension soufflerait sur le pays. Ce qu’on doit attendre de nos dirigeants, c’est un comportement en phase avec les attentes du moment. C’est ça l’exemplarité. "
mercredi 15 avril 2009
policier mis en cause par un regard indépendant.
Un article du monde de ce matin permet d'envisager un autre modèle de police. Certes, la police anglaise est perfectible. Des évènements récents sont là pou en témoigne. Pourtant, le discours institutionnel semble prendre en compte la nécesaire confiance entre lepolicier et le citoyen.
Il précise que le policier est redevable de ses décisions. A aucun moment un syndicat partisan et corporatiste ne s'exprime. Enfin, la nécessité d'un regard indépendant pour mener l'enquête s'impose à tous.
Ces éléments sont bien étrangers à notre modèle policier national qui a tôt fait de prendre à priori la défense de comportements dont il faut admettre qu'ils peuvent être déviant. Si même l'infaillibilité du pape est aujourd'hui remise en cause pourquoi ne pas accepter que nos gardiens de la paix soient eux aussi faillibles. A moins que les décisions des instances paritaires soient plus éclairées que celles des conciles.
La police britannique, sous le feu des critiques après la mort d'un homme en marge des manifestations anti-G20 à Londres, a suspendu mardi 14 avril un deuxième officier, qui apparaît sur une vidéo mise en ligne sur Internet, le montrant en train de donner un coup de matraque à une femme le même jour.
"Les actions de ce policier sont préoccupantes", a indiqué Scotland Yard dans un communiqué, quelques heures après la mise en ligne d'une vidéo amateur sur le site de partage YouTube et filmée au milieu d'une foule très agitée. "Le policier a été identifié et suspendu le temps d'une enquête plus approfondie", a fait savoir Scotland Yard plusieurs heures plus tard.
Les images montrent une femme de dos, casquette sur la tête, faisant face à un policier qui la pousse sur l'épaule, pour la faire reculer. Celle-ci revenant vers lui, il fait un geste du revers de la main vers son visage sans que l'angle de vue ne permette de voir s'il la touche. Pris à partie verbalement une troisième fois, le policier sort sa matraque et frappe la jeune femme, sur la partie inférieure du corps, qui n'est pas visible, vraisemblablement au niveau de la cuisse ou du genou.
"Une fois que cette vidéo nous a été signalée par un organe de presse cet après-midi, nous avons entrepris les démarches pour identifier le policier et nous sommes actuellement en train de rapporter l'incident à l'IPCC", commission indépendante chargée d'examiner les plaintes contre la police, avait expliqué Scotland Yard dans son premier communiqué. "Chaque policier est responsable devant la loi, et est pleinement conscient que chacune de ses actions peut être observée. La décision d'utiliser la force est faite par le policier, et il doit en être tenu responsable", a relevé la police.
Les forces de l'ordre britanniques sont sur la sellette depuis la mort d'un passant le 1er avril, près de la Banque d'Angleterre, où se déroulait une manifestation houleuse. Un policier a été suspendu et l'IPCC a ouvert une enquête dans cette affaire.
Il précise que le policier est redevable de ses décisions. A aucun moment un syndicat partisan et corporatiste ne s'exprime. Enfin, la nécessité d'un regard indépendant pour mener l'enquête s'impose à tous.
Ces éléments sont bien étrangers à notre modèle policier national qui a tôt fait de prendre à priori la défense de comportements dont il faut admettre qu'ils peuvent être déviant. Si même l'infaillibilité du pape est aujourd'hui remise en cause pourquoi ne pas accepter que nos gardiens de la paix soient eux aussi faillibles. A moins que les décisions des instances paritaires soient plus éclairées que celles des conciles.
La police britannique, sous le feu des critiques après la mort d'un homme en marge des manifestations anti-G20 à Londres, a suspendu mardi 14 avril un deuxième officier, qui apparaît sur une vidéo mise en ligne sur Internet, le montrant en train de donner un coup de matraque à une femme le même jour.
"Les actions de ce policier sont préoccupantes", a indiqué Scotland Yard dans un communiqué, quelques heures après la mise en ligne d'une vidéo amateur sur le site de partage YouTube et filmée au milieu d'une foule très agitée. "Le policier a été identifié et suspendu le temps d'une enquête plus approfondie", a fait savoir Scotland Yard plusieurs heures plus tard.
Les images montrent une femme de dos, casquette sur la tête, faisant face à un policier qui la pousse sur l'épaule, pour la faire reculer. Celle-ci revenant vers lui, il fait un geste du revers de la main vers son visage sans que l'angle de vue ne permette de voir s'il la touche. Pris à partie verbalement une troisième fois, le policier sort sa matraque et frappe la jeune femme, sur la partie inférieure du corps, qui n'est pas visible, vraisemblablement au niveau de la cuisse ou du genou.
"Une fois que cette vidéo nous a été signalée par un organe de presse cet après-midi, nous avons entrepris les démarches pour identifier le policier et nous sommes actuellement en train de rapporter l'incident à l'IPCC", commission indépendante chargée d'examiner les plaintes contre la police, avait expliqué Scotland Yard dans son premier communiqué. "Chaque policier est responsable devant la loi, et est pleinement conscient que chacune de ses actions peut être observée. La décision d'utiliser la force est faite par le policier, et il doit en être tenu responsable", a relevé la police.
Les forces de l'ordre britanniques sont sur la sellette depuis la mort d'un passant le 1er avril, près de la Banque d'Angleterre, où se déroulait une manifestation houleuse. Un policier a été suspendu et l'IPCC a ouvert une enquête dans cette affaire.
dimanche 12 avril 2009
vol d'images
lien pour la vidéo: http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=22455
Je ne pensais pas avoir autant de sujets de réflexion. Cette fréquence amène tout naturellement à s'interroger sur le système. Comment de telles déviances peuvent elles se développer?
A moins que ce soit un hasard fortuit, le temps nous permettra un jugement plus pertinent.
"Vidéo polémique : un homme agressé par des "racailles" dans un bus
Depuis hier soir, cette vidéo circule sur différents sites de partage de vidéos et crée la polémique. On y voit un jeune homme se faire sauvagement agresser dans un bus par une bande de "racailles" (pour parler la langue de Sarkozy).
Si l’authenticité de la vidéo a été mise en doute par certains blogueurs, les images sont bel et bien réelles et proviennent d’une caméra de surveillance placée dans un bus de la RATP, à Paris. La scène est datée du 7 décembre 2008.
Comment ces images ont-elles pu arriver sur le Web ? Et au profit de qui ? Certains observateurs méfiants ont d’emblée suspecté des groupes d’extrême droite d’avoir mis en avant ce fait divers, mais il semble que ce ne soit pas le cas...
C’est un policier qui est à l’origine de la fuite de cette vidéo, rapporte Le Post. Contacté par un journaliste, l’agent de police déclare, paniqué : "C’est moi qui ai mis la vidéo en ligne. J’ai tout retiré de Facebook. Je balise... Je vais me faire virer s’ils me retrouvent".
L’homme peut en effet s’inquiéter. La RATP a déclaré qu’elle portera plainte si la fuite vient du personnel de la préfecture de police : "Tout policier qui diffuserait des éléments de procédure s’exposent à des sanctions disciplinaires et pénales". De son côté, la préfecture de police de Paris confie examiner le dossier.
Pourquoi le policier a-t-il diffusé la vidéo ? Voici la réponse qu’il a confiée au Post : "J’ai fait ça pour faire voir à mes amis dans quelles conditions on travaillait et ça a fuité".
Reste à savoir si le plus choquant réside dans la divulgation au public d’une telle vidéo, dans l’exploitation qu’en feront peut-être certains groupes extrémistes, ou dans les actes barbares eux-mêmes dont un jeune homme innocent a été la victime. La réponse semble aller de soi... non ?
URL TRACKBACK : http://www.agoravox.tv/tb_receive.php3?id_article=22455"
Je ne pensais pas avoir autant de sujets de réflexion. Cette fréquence amène tout naturellement à s'interroger sur le système. Comment de telles déviances peuvent elles se développer?
A moins que ce soit un hasard fortuit, le temps nous permettra un jugement plus pertinent.
"Vidéo polémique : un homme agressé par des "racailles" dans un bus
Depuis hier soir, cette vidéo circule sur différents sites de partage de vidéos et crée la polémique. On y voit un jeune homme se faire sauvagement agresser dans un bus par une bande de "racailles" (pour parler la langue de Sarkozy).
Si l’authenticité de la vidéo a été mise en doute par certains blogueurs, les images sont bel et bien réelles et proviennent d’une caméra de surveillance placée dans un bus de la RATP, à Paris. La scène est datée du 7 décembre 2008.
Comment ces images ont-elles pu arriver sur le Web ? Et au profit de qui ? Certains observateurs méfiants ont d’emblée suspecté des groupes d’extrême droite d’avoir mis en avant ce fait divers, mais il semble que ce ne soit pas le cas...
C’est un policier qui est à l’origine de la fuite de cette vidéo, rapporte Le Post. Contacté par un journaliste, l’agent de police déclare, paniqué : "C’est moi qui ai mis la vidéo en ligne. J’ai tout retiré de Facebook. Je balise... Je vais me faire virer s’ils me retrouvent".
L’homme peut en effet s’inquiéter. La RATP a déclaré qu’elle portera plainte si la fuite vient du personnel de la préfecture de police : "Tout policier qui diffuserait des éléments de procédure s’exposent à des sanctions disciplinaires et pénales". De son côté, la préfecture de police de Paris confie examiner le dossier.
Pourquoi le policier a-t-il diffusé la vidéo ? Voici la réponse qu’il a confiée au Post : "J’ai fait ça pour faire voir à mes amis dans quelles conditions on travaillait et ça a fuité".
Reste à savoir si le plus choquant réside dans la divulgation au public d’une telle vidéo, dans l’exploitation qu’en feront peut-être certains groupes extrémistes, ou dans les actes barbares eux-mêmes dont un jeune homme innocent a été la victime. La réponse semble aller de soi... non ?
URL TRACKBACK : http://www.agoravox.tv/tb_receive.php3?id_article=22455"
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