jeudi 9 avril 2009

un syndicat de police met en cause la justice et les pouvoirs publics: le SNOP


Voilà des propos trouvés sur le site d'un syndicat de police: le SNOP.


Le ton employé m'a intéressé en ce sens qu'il donne une grille de lecture. Il permet de comprendre le sentiment d'impunité qui peut conduire à jeter des pierres sur des manifestants. De républicain et national, la police prend le risque de devenir catégorielle et corporatiste. Le sens de son action n'est pas dans la défense de ses intérêts mais dans le souci de l'intérêt général et du service du citoyen.


Alors, comment faut-il interpréter ces attaques qui dénoncent une justice ou des pouvoirs publics laxistes. Peut-être les gens du syndicat des officiers de la police envisagent-ils d'occuper ces fonctions?



02 Avr 2009
Communiqué: rapport orienté
Le SNOP (Syndicat National des Officiers de Police) s'étonne des conclusions du rapport d'Amnesty International sur des pseudos violences commises par des Policiers qui seraient « couvertes »
Dans ce rapport très orienté, le SNOP décèle une forme de règlement de comptes surprenante.
Les Officiers de Police ont été très choqués d'apprendre qu'ils étaient impunis alors même qu'ils sont astreints à la double peine en cas d'illégalité (pénale et administrative).
De même, ils sont surpris d'apprendre de la part d'une grande organisation internationale qu'ils ne bénéficieraient pas de la présomption d'innocence comme tout citoyen français, lorsque pèsent des accusations sur eux.
Le SNOP affirme que les policiers ne sont pas au-dessus des lois et les commissions de discipline qui se tiennent très régulièrement en attestent.
En revanche, le SNOP se demande si Amnesty International s'est enquis auprès des victimes de non-policiers pour « épingler » le laxisme des pouvoirs publics et en particulier de la Justice.
En effet, les citoyens dénoncent depuis plusieurs années, en tout cas auprès de ceux qui veulent bien les entendre dont les policiers, les réponses insuffisantes de la Justice française.
Ainsi, le SNOP interpelle Amnesty International pour connaître les solutions qui pourraient être apportées aux questions que se posent les citoyens français sur leur sécurité et les suites qui sont données à leurs plaintes.
Contact presse :
David BARBAS
Secrétaire National
06 33 54 20 17

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire